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La revue du Félibrige mai 2011
Univers des Arts N°149 mars 2010 C'est
dans les murs de la maison du grand poête provençal que
se situe le Musée Frédéric Mistral, à Maillane,
l'âme de la Provence. Nous pourrons revoir ou découvrir
un extrait du travail exclusivement consacré par Danielle Raspini
ces huit dernières années, à la tradition et au
costume du Pays d'Arles. Peindre les arlésiennes représentait
pour elle une manière bien différente d'aborder la peinture
aujourd'hui. Voici une interprétation qui peu mélanger
abstraction et réalisme, ouverte à tous et qui met en
évidence l'importance du regard. On comprend facilement que cette
artiste souhaite rendre hommage à ces femmes qui, en Provence
et Camargue, perpétuent de génération en génération,
la tradition du costume d'Arlésienne. Elle nous invite égalment
à tourner sereinement les pages de nos sociétés
zapping en considérant, sans tabou, les forces positives de nos
racines culturelles. Revue "Coté Arts" N°42 - 2ème trim 2008 : Entrée
aux Beaux-Arts de Macon en 1965, elle apprend le dessin. Le textile
et la mode ont ensuite jalonné son parcours professionnel. Après
une période plastique très atypique, Danielle Raspini
a positionné son art avec une figuration vériste. Cette
écriture s'apparente au réalisme. Ce courrant a été
insufflé par l'action conjuguée de l'école de Barbizon
(apologie de la perception) et du maniérisme bourgeois plus axé
sur l'intimité domestique. L'avènement de la photographie
consistant par l'action de la lumière l'enregistrement fidèle
de l'image, a forcément révolutionné l'art pictural.
Aujourd'hui en terme d'art contemporain, on retrouve un engouement certain
pour l'académisme (trop d'abus institutionnels et privés
ont eu lieu en terme d'expositions "poubelles"). Danielle
Raspini est considérée à juste titre comme la référence
indéniable et incontournable pour les sujets "d'Arlésiennes".
A une autre époque, un nommé Léo Lelée (1872-1947)
a détenu le même statut. En comparant les uvres respectives
de chacun, on trouve des similitudes fortes. En fait Danielle Raspini nous invite à tourner les pages de nos sociétés ZAPPING en considérant à nouveau les forces positives de nos racines culturelles. Par un dessin idéalement campé respectant scrupuleusement les valeurs graphiques vériste, par l'utilisation d'une palette chromatique plurielle qui conjugue à foison les couleurs pures et diaphanes, par une abnégation au travail qui force le respect pour vous en rendre compte. L'uvre peint de Danielle Raspini mérite une considération particulière et pour celui qui à lil détient une modernité qui demeurera longtemps comme une référence dans l'esprit de ceux qui prétendent à la création. P.AMIEL danielle
raspini vue par la critique
René DEROUDILLE A chaque exposition plus fantastique, les portraits d'humanoïdes échappés des fantasmes de Danielle RASPINI sont nos caricatures, à chaque fois plus drôles, plus corrosives, plus pathétiques aussi. J.M. CIERNIEWSKI Le personnage ressemble aussi à son uvre. Il s'agit de gargouilles invraissemblables représentant des mythes, des symboles surprenants avec une apparence résolument "futuriste". Bref, Raspini c'est un cri, une explosion incontrôlable. Bizarre et envoûtant ! B. GOUTTENOIRE A nos yeux, Danielle Raspini demeure toujours au sein d'un langage encore inconnu dont les résonances atteignent aussi bien la perception physique d'un règne animal prodigieusement élargi que les sentiments les plus connus où la parole impose des définitions différentes. Des yeux dont la fixité trouble, des corps tubulaires dont les lianes menacent, des êtres de métamorphose à mi-chemin de l'animal et de l'humain nous narguent au sein d'un univers propre à la créatrice. Faut-il autre chose pour désigner une artiste "pas comme les autres" pour tenter d'écouter des paroles jamais entendues ?... René
DEROUDILLE La galerie de portraits à laquelle Danielle Raspini consacre tous ses soins nous permet de faire enfin la connaissance de quelques ancêtres de haut lignage humoreux, aïeux ou collatéraux, du point d'interrogation, du trombone à coulisse ou du nud gordien. Cette généalogie établit clairement que nous descendons tous, non d'Adam et Eve, mais plutôt de la pomme et du serpent. Edouard
JAGUER |
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